Том 4. Письма, 1820-1849 | страница 19
Dans l’entrevue que vous m’avez fait l’honneur de m’accorder, Monsieur le Comte, lors de votre dernier séjour à Carlsbad et dont je conserve un si reconnaissant souvenir Votre Excellence a daigné m’assurer>* qu’elle ne manquerait pas de songer à moi, à la première vacance qui viendrait à se présenter. Or, j’ai été informé, à la suite du retour du Prince Gagarine que Mr de Krüdener serait incessamment appelé à une nouvelle destination>*. La place de 1>er secrétaire de légation à Munich va donc devenir vacante. J’ose la demander à Votre Excellence.
Voici à peu près ce que j’ai à dire en faveur de cette demande. Et d’abord, je me garderai bien de rappeler ici qu’il y a 13 ans que je sers à cette mission. Je sais que la durée du temps et la succession des années ne sauraient constituer un titre valable.
Je ne me réclamerai pas même des témoignages favorables>* que l’obligeance des chefs de la mission, où je sers, a bien voulu, à plusieurs reprises, m’accorder auprès de Votre Excellence. Ces témoignages peuvent être l’expression d’une bienveillance toute personnelle.
Mais il y a d’autres circonstances que j’invoquerai plus volontiers à l’appui de ma demande.
Ainsi, p
Et maintenant, Monsieur le Comte, me serait-il permis de vous expliquer pourquoi je sollicite la vacance du poste de Mr Krüdener de préférence à toute autre? Oserai-je avouer à Votre Excellence que je ne puis mettre à profit les bienveillantes dispositions qu’elle a daigné me témoigner qu’à la condition d’obtenir précisément la faveur que je réclame.