Том 4. Письма, 1820-1849 | страница 15



ворона. К тому же у его преемника есть gran difetto[5] — он женат. А ведь это — и т. д. и т. д. и т. д. Поскольку дело еще не решено окончательно и бесповоротно, я никак не могу отлучиться из Мюнхена в этом состоянии неопределенности. А потому умоляю тебя, любезный друг, воспользоваться первой же возможностью, дабы приехать ко мне, но прежде всего ответить мне тотчас по получении этого письма. Я нуждаюсь в советах и утешениях. — От всего сердца поздравляю тебя с порученным тебе делом и искренно желаю, чтобы по запутанности и бесконечности оно не уступало Лондонской конференции>*. Для тебя это будет только выгодно.

Итак, до свидания, любезный друг, и по возможности скорейшего. Весь твой

Ф. Тютчев

Тютчеву Н. И., 29 октября/10 ноября 1832>*

26. Н. И. ТЮТЧЕВУ 29 октября/10 ноября 1832 г. Мюнхен

Рукой Эл. Ф. Тютчевой: Munich. Ce 10 nov 1832

Je vous écris un mot, mon ami, faute de mieux, c’est-à-dire faute de Théodore qui est encore dans un de ses grands accès de paresse. Voilà je ne sais combien de temps qu’il veut vous écrire, mais jamais la journée ne s’est trouvée assez longue, attendez donc qu’elle ait plus de 24 heures. Le voilà dans son fauteuil et, comme je lui demande ce qu’il a à vous dire, il me charge de vous demander «si vous avez de bonnes nouvelles de Varsovie». — Vous avez eu le billet que j’ai donné à Bingham?>* Le lendemain Krüdener est arrivé, m’apportant un charmant bonnet et la nouvelle de votre bonne humeur et parfaite santé. Tout cela m’a fait grand plaisir, mais en vérité, quant au bonnet, ce n’est nullement ainsi que je l’entendais; croyez-vous donc que j’aurais l’impudence de vous demander si rondement des cadeaux? Allons, cela ne m’arrivera plus; en attendant veuillez que je vous embrasse, en vous remerciant, car il est joli et de fort bon goût.

Je vous ai prié aussi de me dire si l’on avait de bonnes fourrures à Vienne, n’en faites rien, j’ai trouvé par hasard ce que je cherchais, et maintenant je ne vous demanderai plus que de songer au thé que vous avez promis de me faire venir.

Je suis toujours dans ma chambre. Le temps est si froid et mauvais que je n’ai encore le courage de sortir, quoique je sois presque remise; du reste il y a aussi une bourrasque de soirées qui m’effraie, et dans quelques jours nous allons avoir un grand bal que Sercey donne en l’honneur de la députation grecque>*.

Voici le dormeur qui s’éveille; il veut parler — écoutez: