Le vicomte de Bragelonne. Tome III | страница 3



Chapitre CLXXXIV – Comment Jean de La Fontaine fit son premier conte ........................................................................ 651

Chapitre CLXXXV – La Fontaine négociateur .................... 658

Chapitre CLXXXVI – La vaisselle et les diamants de Madame de Bellière..............................................................................672

Chapitre CLXXXVII – La quittance de M. de Mazarin ........677

Chapitre CLXXXVIII – La minute de M. Colbert ............... 690

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Chapitre CLXXXIX – Où il semble à l'auteur qu'il est temps d'en revenir au vicomte de Bragelonne ................................705

Chapitre CXC – Bragelonne continue ses interrogations .... 714

Chapitre CXCI – Deux jalousies ...........................................724

Chapitre CXCII – Visite domiciliaire....................................732

Chapitre CXCIII – La méthode de Porthos .......................... 741

Chapitre CXCIV – Le déménagement, la trappe et le portrait753

Chapitre CXCV – Rivaux politiques ..................................... 771

Chapitre CXCVI – Rivaux amoureux ...................................779

Bibliographie – Œuvres complètes.......................................792

À propos de cette édition électronique.................................819


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Chapitre CXXXII – Psychologie royale


Le roi entra dans ses appartements d’un pas rapide.


Peut-être Louis XIV marchait-il si vite pour ne pas chanceler. Il laissait derrière lui comme la trace d’un deuil mystérieux.


Cette gaieté, que chacun avait remarquée dans son attitude à son arrivée, et dont chacun s’était réjoui, nul ne l’avait peut-être approfondie dans son véritable sens ; mais ce départ si orageux, ce visage si bouleversé, chacun le comprit, ou du moins le crut comprendre facilement.


La légèreté de Madame, ses plaisanteries un peu rudes pour un caractère ombrageux, et surtout pour un caractère de roi

;

l’assimilation trop familière, sans doute, de ce roi à un homme ordinaire ; voilà les raisons que l’assemblée donna du départ précipité et inattendu de Louis XIV.


Madame, plus clairvoyante d’ailleurs, n’y vit cependant point d’abord autre chose. C’était assez pour elle d’avoir rendu quelque petite torture d’amour-propre à celui qui, oubliant si promptement des engagements contractés, semblait avoir pris à tâche de dédaigner sans cause les plus nobles et les plus illustres conquêtes.


Il n’était pas sans une certaine importance pour Madame, dans la situation où se trouvaient les choses, de faire voir au roi la différence qu’il y avait à aimer en haut lieu ou à courir l’amourette comme un cadet de province.