Пушкин и его современники | страница 70



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Другая выписка — из письма того же С. Л. Пушкина и от того же числа — к своему зятю — мужу сестры его Елизаветы Львовны Сонцовой:

№ 18. Выписка из письма с подписью Serge (Пушкин) из С.-Петербурга от 17 октября 1826 года к Матвею Михайловичу Сонцову в Москву

Ma position est terrible et les chagrins auxquels je m’attends sont incalculables, mais ma résignation et ma confiance en Dieu me restent. Je le prie tous les jours, afin qu’il m’affermisse dans la résolution que j’ai prise — de ne pas me venger et de supporter tout. Je veux bien espérer qu’Alexandre Сергеевич sera fatigué de poursuivre un homme qui se tait et qui ne demande qu’à être oublié. Ce qu’il y a de plus singulier dans sa conduite, c’est que tout en m’insultant et en brisant nos coeurs, il compte retournet à notre campagne et naturellement jouir de tout ce dont il a joui, quand il n’avait pas la liberté d’en sortir. Comment concilier ceci avec la manière dont il parle de moi, car il ne peut pas ignorer que je le sais.

Тургенев Alexandre et Жуковский, pour me consoler, me disoient que je devois me mettre au dessus de ce qu’il disoit de moi; que c’étoit par imitation de Lord Byron, auquel il veut rassembler. Byron detestoit sa femme et en parloit mal partout. Александр Сергеевич m’a choisi pour sa victime; mais ces raisonnements ne sont pas consolants pour un père, si je puis encore me nommer ainsi. Au reste je repète encore une fois: qu’il soit heureux, mais qu’il me laisse tranquille[157].

Следующая выписка была сделана тайной полицией из письма лица, оставшегося, к сожалению, не выясненным перлюстраторами; письмо шло из Москвы, где тогда находился на свободе, уже два месяца, Пушкин.

№ 32. Выписка из письма без подписи из Москвы от 6 ноября 1826 г. к Графу Михаилу Юрьевичу Виельгорскому в С.-Петербург[158]

Вероятно встречусь с Пушкиным, с которым и желал бы познакомиться; но с другой стороны слышал так много дурного на счёт его нравственности, что больно встретить подобные свойства в таком великом Гении. Он, говорят, несёт большую дичь и — публично. Жена Николая В. мне вчера сказала, что Вяземский и Пушкин ждут меня с нетерпением, а по какой причине, — не знаю.

В пачке донесений и писем полковника жандармского полка Ивана Петровича Бибикова к Бенкендорфу (Секретный архив, №912) находятся две записки, относящиеся тоже к началу ноября 1826 г., то есть ко времени пребывания Пушкина в Москве:

1) «Je surveille l’auteur P… autant que possible. Les maisons qu’il fréquente le plus souvent sont celles de la P. Zénéide V, du Prince Viasemsky, le poète, de l’ex-ministre Dmitreff et du procureur Gihareff. Les conversations y roulent, la plupart du tems, sur la littérature. Il vient de composer la tragédie de Boris Godounoff, qu’on a promis de me lire et où, à ce que l’on prétend, il n’y a rien de libéral. Il est vrai que les femmes encensent et gâtent le jeune homme; par exemple, sur le désir qu’il manifestat, dans une société, de prendre du service, plusieurs femmes s’écrièrent à la fois: „Pourquoi servir! Enrichissez notre littérature de vos sublimes productions, et d’ailleurs ne servez-vous pas déjà les niuf soeurs? Ex-ista-t-il jamais un plus beau service?“ Une autre dit: „Vous servez déjà dans le génie“ et ainsi de suite. — Je ne vous en ai pas parlé jusqu’à présent, car les propos sans conséquence ne feraient qu’absorber un tems précieux».