Избранные письма. 1854-1891 | страница 67



она мало любила и потому жила с ним сносно. и с чужими, с далекими сердцу она хороша и любезна. Вот беда ее в чем. (…)

Публикуется по автографу (ЦГАЛИ). Частично опубликовано в журнале «Русское обозрение». 1894. Ноябрь. С. 391, 392.

64. Е. А. ОНУ. 24 марта 1877 г., Оптина Пустынь

Madame Onou! Mad(ame) Onou! Madame Onou!

Prouvez done qu’on а ей raison de dire: «се que femme veut — Dieu le veut!». Il faut que je suis nomme a Constantinople! Soyez done femme! Ayez donc des etrailles pour moi; je n’exige pourtant de vous ni les entrailles d'une mere, ni meme celles d'une epouse tres eprise de son mari. Non! N’ayez pour moi les bonnes et fideles entrailles que j'eusse eu (правильно ли?) pour vous et pour votre mari si, par hasard, vous etiez a Kozelsk sans place et surtout sans M. de Jomini et moi a Petersbourg a cote de quelqu’un dans le genre de votre oncle. Vous avez juste assez d'esprit et d’imagination pour comprendre que je me serai mis en quatre pour vous etre utile. Mais puisque c’est decide depuis longtemps que vous etes moins bonne que moi — mettez vous en deux, cela suffit.

J’ai eu un moment l’idee deer ire aussi au Prince Gortchakoff lui meme, pour lui rappeler l’histoire de mа mere, mais j’y ai renonce sur le champ. J’ai eu peur de gater l'affaire par quelque exces de zele, et j’ai pjrefere livrer la question a son developpement naturel sous les auspices de M. votre oncle.

Je n’ecris rien a M. Ignatiew, mais j’ecrirai une lettre respecteuse a Madame, en la priant de me rappeler au souvenir du General. Enfin, comme il ne s’agit que de la sincerite de M. de Jomini, dont je ne doute pas et votre activite en ma faveur (dont je doute un peu), mais surtout de la volonte de Dieu qui peut inspirer a tout le monde des bons sentiments pour moi, je termine cette petite lettre le coeur un peu gros, mais l'esprit tranqulle.

Adieu! Adieu! Adieu!

Mes respects profonds a Mad. la baronne; mi lie choses a M-lle Perdicary; j’embrasse Marika (qui m’a tout a fait oublie); j’embrasse Aleko (любопытный носик), j’embrasse Marie-Therese; je les aime et je les benis.

Adieu, Madame Onou.

Votre devoue C. Leonti ew.

P. S. Ne croyez pas que j’ai oublie Афина pas meme pour un instant! Mais s’est par egard pour le voisinage du nom de votre respectable tante, que je ne la cite qu’au post-scriptum. «Fleur des jardins d’Alep, que Bulbul en choisit pour chanter et languir sur son calice ouvert!; Voila un pale rayon de soleil du Bosphore qui perce dans la brume affreuse de notre detestable capitale.