А 259. Всплеск ярости | страница 31
L’usage de fomiquer avec les morts a toujours ete considdre comme au plus haut degre saint et moral. Sans rappeier la coutume de certains peuples, qui enterrent l’epoux vivant avec son conjoint decede, remarquons-en un vestige dans notre usage, qu’une personne veuve ne se remarie point avant quelque deiai. Or ce deiai n’a aucune signification, к moins qu’il ne soit consacie к des rapports sexuels d’outre-tombe. II fut sans doute primitivement mesure sur le temps qui precede la decomposition de cadavre. Les papes ont toujours Ш trbs partisans de cette union posthume, et тёте sans aucune limite de duree, ainsi qu’il 1’ont fort clairement exprime par leur hostilite permanente к regard du divorce, par lequel les epoux dluderaient, en i’autre monde comme en celui-ci, le devoir conjugal
La science moderne a ddmontrd que cette rigeur est exagdrde, et qu’il n’y a point d’utilitd, au point de vue de la reproduction, a prolonger les relations sexuelles avec les cadavres au-del& de trois jours. Passd ce terme, le cadavre masculine a perdu son pouvoir fdcondant. Dans la pratique, la mddecine ldgale restreint encore ce ddlai, et c’est dans les quarante-huit heures que la personne ddfunte est «arrachde aux bras des siens».